Les images que véhiculent les panneaux publicitaires, la télévision s'imposent à nous, et tissent notre vision au travers de ce qu'il faut voir ou avoir vu, avoir ou avoir eu.
Les télévisions à l'état de rebus, les panneaux publicitaires vidés de leur affiches, rendent à leurs auditeurs la somme de toutes les images potentielles. S'offrent paradoxalement comme le support de toutes les imaginations, eux même qui prenaient cette imagination en otage du desir.
Tant que la ruine de l’objet existe physiquement dans l’espace, une image existe. Mais c’est l’image de l’absence d’une image. Et alors, par l’absence, sont invoquées toutes les images possibles.