Laisser une empreinte éphémère dans le paysage qui ne peut être vue, ou seulement à travers l’image, une fois enfermé ce petit morceau de temps dans un fragment d’espace.
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Hommage à la photographie dans son ontologie, son étymologie, unique témoin de l’intention de la performance.Â
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Et moi: opérateur et acteur d’une série qui m’a emmené vers la sculpture, les arts martiaux. La performance reclame la simultanéité d’une conscience du cadre et de l’environnement qui lui donne lieu, un double ici et mainetant.Â
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Le tracé de feu est ici effectué en dialogue avec le cadre que je lui ai choisi, sinon l’image pâtit du manque d’intimité entre l’empreinte et son milieu.Â
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La capacité de cette technique à happer son environnement et très forte, et j’ai essuyé nombre de revers à vouloir concentrer le propos sur le tracé : L’image devient alors anecdotique. Car mon propos est ailleurs, dans la tension  née de la présence de deux ordres de temps si éloignésÂ
Ce travail sériel compte une quinzaine d’occurrences, dont les quatre dernières ont été réalisées à la chambre grand format.
